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Migration de la bécasse des bois
28 octobre 2020

FONTEMARIE PREND SON TEMPS

Il y a quelques jours, FONTEMARIE se trouvait encore en Russie. Elle n'avait effectué que 625 kilomètres en deux semaines, depuis les dernières émissions de sa balise du 12 octobre.

 

Qu'est-ce qui peut contribuer à expliquer la lenteur de sa migration entre le 12 et le 27 octobre?

Tout d'abord, il n'est pas surprenant que l'oiseau ait bougé: en effet, comme souvent en pareille situation, les températures minimales dans la zone ont chuté, précisément dans cette période, vers la tranche des 5° à 0°, situation très classique observée lors des mouvements migratoires en automne.

Mais pendant ces deux semaines, les flux générés par les systèmes de pressions ont été contraires à la direction de la migration de cette bécasse. Par ailleurs, plusieurs perturbations ont été accompagnées par des précipitations soutenues et, surtout, par des plafonds bas. Si la pluie n'empêche pas une bécasse de voler, elle est rarement observée lors des grandes étapes. Si, en plus, les plafonds sont bas, la conjonction des deux entraîne en général soit un arrêt, soit des étapes très courtes.

Flux contraires, précipitations et surtout plafonds bas, voilà qui peut expliquer que FONTEMARIE, partie de la région de l'Oural, ait pris son temps et qu'elle soit encore, fin octobre, entre l'ouest de la Russie et la frontière de la Biélorussie. Elle n'est certainement pas la seule.

En attendant, d'autres oiseaux, probablement partis de moins loin, ayant rencontré de meilleures conditions, sont déjà arrivés en France. Mais pour voir arriver le gros de la troupe, il faudra sans doute attendre encore un peu. Le pic migratoire n'est pas pour demain...

 

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