11 avril. FONTEMARIE est toujours en Ukraine

Il n’est pas surprenant que FONTEMARIE ne soit pas pressée par le temps qui règne sur sa zone actuelle ; cela avait été pressenti dans le message précédent. Effectivement, samedi matin, elle était toujours dans sa zone à l’est du réservoir de KIEV où elle stationne depuis la nuit du 2 au 3 avril et où le temps n’est pas très favorable.

 Mais quelques indices météorologiques laissent penser que cela ne devrait pas durer d’ici à mercredi, même si cette bécasse a déjà montré par le passé qu’elle pouvait faire des haltes de bien plus de 10 jours.

 D’abord, les champs de haute pression sont stabilisés et le marais barométrique dans lequel elle se trouve ne génère que des vents très faibles qui ne sont en aucun cas un obstacle à la migration. Ensuite, au cours des deux nuits qui arrivent, le ciel ne devrait comporter aucun nuage bas durable susceptible de la dissuader de repartir. Et surtout, les températures vont remonter grâce aux flux qui arrivent du Kazakhstan, permettant aux températures maximales de s’élever en journée dans la tranche des 15°/20°, niveau de température souvent constaté lors des mouvements de printemps.

Sur cette carte des températures maximales prévues mercredi 14 avril, il est flagrant que le sud de la Russie et l’Ukraine vont nettement se réchauffer tandis que le reste de l’Europe de l’Est va plutôt se refroidir, avec des maximales prévues en-dessous de 10°C.

 Alors : est-ce que FONTEMARIE va repartir dans les 2/3 jours à venir ? La bécasse des bois étant très sensible au temps qu’il fait, cela se pourrait bien. Grâce au réchauffement qui arrive là-bas, la température des sols va remonter elle aussi et le manteau neigeux va reculer vers l’Est. Ce sont donc au moins 500 kilomètres plus hospitaliers qui vont se dévoiler.

 Mais il faut y aller, petite FONTEMARIE, car l’embellie ne durera pas en Europe de l’Est.